sexta-feira, 27 de fevereiro de 2009

O AMOR

Deus — talvez esteja aqui, neste
pedaço de mim e de ti, ou naquilo que,
de ti, em mim ficou. Está nos teus
lábios, na tua voz, nos teus olhos,
e talvez ande por entre os teus cabelos,
ou nesses fios abstractos que desfolho,
com os dedos da memória, quando os
evoco.

Existe: é o que sei quando
me lembro de ti. Uma relação pode durar
o que se quiser; será, no entanto, essa
impressão divina que faz a sua permanência? Ou
impõe-se devagar, como as coisas a que o
tempo nos habitua, sem se dar por isso, com
a pressão subtil da vida?

Um deus não precisa do tempo para
existir: nós, sim. E o tempo corre por entre
estas ausências, mete-se no próprio
instante em que estamos juntos, foge
por entre as palavras que trocamos, eu
e tu, para que um e outro as levemos
connosco, e com elas o que somos,
a ânsia efémera dos corpos, o
mais fundo desejo das almas.

Aqui, um deus não vive sozinho,
quando o amor nos junta. Desce dos confins
da eternidade, abandona o mais remoto dos
infinitos, e senta-se aos pés da cama, como
um cão, ouvindo a música da noite. Um
deus só existe enquanto o dia não chega; por
isso adiamos a madrugada, para que não
nos abandone, como se um deus
não pudesse existir para lá do amor, ou
o amor não se pudesse fazer sem um deus.


Nuno Júdice, in Cartografia de Emoções (2001)

Edições D. Quixote

Ser poeta

Ser poeta é ser mais alto, é ser maior
Do que os homens! Morder como quem beija!
É ser mendigo e dar como quem seja
Rei do Reino de Áquem e de Além Dor!

É ter de mil desejos o esplendor
E não saber sequer que se deseja!
É ter cá dentro um astro que flameja,
É ter garras e asas de condor!

É ter fome, é ter sede de Infinito!
Por elmo, as manhãs de oiro e de cetim...
É condensar o mundo num só grito!

E é amar-te, assim, perdidamente...
É seres alma, e sangue, e vida em mim
E dizê-lo cantando a toda a gente!


Florbela Espanca

SARAH

La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Les yeux cernés
Par les années,
Par les amours
Au jour le jour,
La bouche usée
Par les baisers,
Trop souvent, mais
Trop mal données
Le teint blafard
Malgré le fard,
Plus pâle qu'une
Tache de lune.

La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Les seins si lourds
De trop d'amours
Ne portent pas
Le nom d'appâts,
Le corps lassé
Trop caressé
Trop souvent, mais
Trop mal aimé
Le dos vouté
Semble porter
Des souvenirs
Qu'elle a dû fuir.

La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Ne riez pas,
N'y touchez pas
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes.
Lorsque la nuit
Nous réunit,
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son coeur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure.

Georges Moustaki - Sarah (Letra e Música)

quinta-feira, 26 de fevereiro de 2009

LA PREMIÈRE ÉTOILE

Si grand soit le monde, si loin que je sois
À chaque seconde, moi, je pense à toi
À ce coin de France, où tu es resté
Avec mon enfance et mes oliviers.
Mais quand tout se voile, quand meurt le soleil
Il y a notre étoile là-haut dans le ciel.

La première étoile qui se lèvera
La première étoile nous protégera
Dis-lui que tu m'aimes en la regardant
Je dirai "je t'aime" à ce même instant.

Elle est si fragile perdue dans le soir
Pourtant elle brille comme notre espoir.
À travers nos peines, par dessus les jours
Elle dit que l'on s'aime comme au premier jour.

La première étoile qui se lèvera
La première étoile nous protégera
Dis-lui que tu m'aimes et puis pense à moi
Je ferai de même et tu m'entendras
te dire "je t'aime" au creux de tes bras.

La première étoile nous portera bonheur
La première étoile, elle est là dans nos coeurs
Dans nos coeurs, dans nos coeurs...


Mireille Mathieu

terça-feira, 24 de fevereiro de 2009

CHANSON D'AUTOMNE

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine - in Poèmes saturniens suivi de Fêtes Galantes
Livre de Poche

AS SAIAS

A Agostinho de Campos


Amei-te de saias curtas,
No tempo em que eras menina;
Do quintal por entre as murtas,
Da praia na areia fina.

Depois, de saias compridas,
No tempo das ilusões...
Que beijos às escondidas!
Que valsas pelos salões!

Mais tarde, as saias estreitas,
Amei-te de travadinha...
Ó curvas mais que perfeitas!
Sinuosidade da linha!

Depois - a mim não te furtas!
Amei-te, passados anos,
Outra vez de saias curtas,
Mas com as botas de canos!

Já vês... que importam as saias?
A minha alma é sempre tua,
Tua, mesmo que tu saias
Nua, ou de calças, à rua!

Nua, sim! nua ou de calças!
Sedas e enfeites, que são?
Como as botas que tu calças,
Acessórios na paixão!

A essência é a chama erradia
Que o teu olhar acendeu,
E em mim fixou, certo dia
Que se encontrou com o meu...

Chama a tremer tão distante,
Tão longe, na Mocidade,
Como uma estrelinha errante
No céu da minha saudade.

António Feijó - in Poesias Completas
Edições Caixotim

LE ROSSIGNOL


Comme un vol criard d'oiseaux en émoi,
Tous mes souvenirs s'abattent sur moi,
S'abattent parmi le feuillage jaune
De mon coeur mirant son tronc plié d'aune
Au tain violet de l'eau des Regrets,
Qui mélancoliquement coule auprès,
S'abattent, et puis la rumeur mauvaise
Qu'une brise moite en montant apaise,
S'éteint par degrés dans l'arbre, si bien
Qu'au bout d'un instant on n'entend plus rien,
Plus rien que la voix célébrant l'Absence,
Plus rien que la voix - ô si languissante! -
De l'oiseau qui fut mon Premier Amour,
Et qui chante encor comme au premier jour;
Et, dans la splendeur triste d'une lune
Se levant blafarde et solennelle, une
Nuit mélancolique et lourde d'été,
Pleine de silence et d'obscurité,
Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure
L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure.


Paul Verlaine - in Poèmes saturniens suivi de Fêtes galantes
Livre de poche

EN SOURDINE

Calmes dans le demi-jour
Que les branches hautes font,
Pénétrons bien notre amour
De ce silence profond.

Fondons nos âmes, nos coeurs
Et nos sens extasiés,
Parmi les vagues langueurs
Des pins et des arbousiers.

Ferme tes yeux à demi,
Croise tes bras sur ton sein,
Et de ton coeur endormi
Chasse à jamais tout dessein.

Laissons-nous persuader
Au souffle berceur et doux
Qui vient à tes pieds rider
Les ondes de gazon roux.

Et quand, solennel, le soir
Des chênes noirs tombera,
Voix de notre désespoir,
Le rossignol chantera.


Paul Verlaine

ES-TU BRUNE OU BLONDE?

Es-tu brune ou blonde?
Sont-ils noirs ou bleus,
Tes yeux?
Je n'en sais rien mais j'aime leur clarté profonde,
Mais j'adore le désordre de tes cheveux.
Es-te douce ou dure?
Est-il sensible ou moqueur,
Ton coeur?
Je n'en sais rien mais je rends grâce à la nature
D'avoir fait de ton coeur mon maître et mon vainqueur.
Fidèle, infidèle?
Qu'est-ce que ça fait,
Au fait
Puisque toujours dispose à couronner mon zèle
Ta beauté sert de gage à mon plus cher souhait.
Paul Verlaine

Il PLEURE DANS MON COEUR

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie!

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison?...
ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine!

Paul Verlaine

segunda-feira, 23 de fevereiro de 2009

PREMIÈREMENT

XVI

Bouches gourmandes des couleurs
Et les baisers qui les dessinent
Flamme feuille l'eau langoureuse
Une aile les tient dans sa paume
Un rire les renverse.

XVII

D'une seule caresse
Je te fais briller de tout ton éclat.

XVIII

Bercée de clair frémissante pâture
Sur les rives du sang qui déchirent le jour
Le sang nocturne l'a chassée
Échevelée la gorge prise aux abus de l'orage
Victime abandonnée des ombres
Et des pas les plus doux et des désirs limpides
Son front ne sera plus le repos assuré
Ni ses yeux la faveur de rêver de sa voix
Ni ses mains les libératrices.

Criblée de feux criblée d'amour n'aimant personne
Elle se forge des douleurs démesurées
Et toutes ses raisons de souffrir disparaissent.

XX

L'aube je t'aime j'ai toute la nuit dans les veines
Toute la nuit je t'ai regardée
J'ai tout à deviner je suis sûr des ténèbres
Elles me donnent le pouvoir
De t'envelopper
De t'agiter désir de vivre
Au sein de mon immobilité
Le pouvoir de te révéler
De te libérer de te perdre
Flamme invisible dans le jour.

Si tu t'en vas la porte s'ouvre sur le jour
Si tu t'en vas la porte s'ouvre sur moi-même.

XXI

Nos yeux se renvoient la lumière
Et la lumière le silence
A ne plus se reconnaître
A survivre à l'absence.

XXIII

Voyage du silence
De mes mains à tes yeux

Et dans tes cheveux
Où des filles d'osier
S'adossent au soleil
Remuent les lèvres
Et laissent l'ombre à quatre feuilles
Gagner leur coeur chaud de sommeil.

XXV

Je me suis séparé de toi
Mais l'amour me précédait encore
Et quand j'ai tendu les bras
La douleur est venue s'y faire plus amère
Tout le désert à boire

Pour me séparer de moi-même.


XXVIII

Rouge amoureuse
Pour prendre part à ton plaisir
Je me colore de douleur.

J'ai vécu tu fermes les yeux
Tu t'enfermes en moi
Accepte donc de vivre.

Tout ce qui se répète est incompréhensible
Tu nais dans un miroir
Devant mon ancienne image.

Paul Éluard - Capitale de la douleur (Ed. Gallimard)

PREMIÈREMENT

XIII


Amoureuse au secret derrière ton sourire
Toute nue les mots d'amour
Découvrent tes seins et ton cou
Et tes hanches et tes paupières
Découvrent toutes les caresses
Pour que les baisers dans tes yeux
Ne montrent que toi tout intière.


XIV

Le sommeil a pris ton empreinte
Et la couleur de tes yeux.


XV


Elle se penche sur moi;
Le coeur ignorant
Pour voir si je l'aime
Elle a confiance elle oublie
Sous les nuages de ses paupières
Sa tête s'endort dans mes mains
Où sommes-nous
Ensemble inséparables
Vivants vivants
Vivant vivante
Et ma tête roule en ses rêves.

Paul Éluard - Capitale de la douleur
Éditions Gallimard

PREMIÈREMENT

IX

Où la vie se contemple tout est submergé
Monté les couronnes d'oubli
Les vertiges au coeur des métamorphes
D'une écriture d'algues solaires
L'amour et l'amour.

Tes mains font le jour dans l'herbe
Tes yeux font l'amour en plein jour
Les sourires par la taille
Et tes lèvres par les ailes
Tu prends la place des caresses
Tu prends la place des réveils.

X

Si calme la peau grise éteinte calcinée
Faible de la nuit prise dans ses fleurs de givre
Elle n'a plus de la lumière que les formes.

Amoureuse cela lui va bien d'être belle
Elle n'attend pas le printemps.

La fatigue la nuit le repos le silence
Tout un monde vivant entre des astres morts
La confiance dans la durée
Elle est toujours visible quand elle aime.


XI

Elle ne sait pas tendre des pièges
Elle a les yeux sur sa beauté
Si simple si simple séduire
Et ce sont ses yeux qui l'enchaînent
Et c'est sur moi qu'elle s'appuie
Et c'est sur elle qu'elle jette
Le filet volant des caresses.


Paul Éluard - Capitale de la douleur
Éditions Gallimard

LA BLANCHE NEIGE

Les anges les anges dans le ciel
L'un est vêtu en officier
L'un est vêtu en cuisinier
Et les autres chantent

Bel officier couleur du ciel
Le doux printemps après Noël
Te médaillera d'un beau soleil
D'un beau soleil

Le cuisinier plume les oies
Ah! tombe neige
Tombe et que n'ai-je
Ma bien-aimée entre mes bras

Apollinaire, Alcools
Éditions Gallimard

sábado, 21 de fevereiro de 2009

TU ES MON ADORÉE

Tu es mon adorée
Tu es mon rêve
Tu es mon abîmée
Je voudrais que tu reste

Tu es ma bien-aimée
Tu es mon train
Dans la nuit, on voyageait
Je veux partir plus loin

Comme une lame
Je m'accroche à ton âme
Comme une lame
Accrochée à ton âme

Tu es mes nuits d'été
Et mon hiver
Tu es tout ce qui change
Et moi, je me laisse faire

Comme une lame
Je m'accroche à ton âme
Comme une lame
Accrochée à ton âme.

Letra (e música) de Aaron Prevots

segunda-feira, 16 de fevereiro de 2009

PREMIÈREMENT

II


Ses yeux sont des tours de lumière
Sous le front de sa nudité.

A fleurs de transparence
Les retours de pensées
Annulent les mots qui sont sourds.

Elle efface toutes les images
Elle éblouit l'amour et ses ombres rétives
Elle aime - elle aime à s'oublier.


III

Les représentants tout-puissants du désir
Des yeux graves nouveau-nés
Pour supprimer la lumière
L'arc de tes seins tendu par un aveugle
Qui se souvient de tes mains
Ta faible chevelure
Est dans le fleuve ignorant de ta tête
Caresses au fil de la peau

Et ta bouche qui se tait
Peut prouver l'impossible.


V

Plus c'était un baiser
Moins les mains sur les yeux
Les halos de la lumière
Aux lèvres de l'horizon
Et des tourbillons de sang
Qui se livraient au silence.


VIII

Mon amour pour avoir figuré mes désirs
Mis tes lèvres au ciel de tes mots comme un astre
Tes baisers dans la nuit vivante
Et tes sillage de tes bras autour de moi
Comme une flamme en signe de conquête
Mes rêves sont au monde
Clairs et perpétuels.

Et quand tu n'es pas là
Je rêve que je dors je rêve que je rêve.

Paul Eluard - Capitale de la douleur et L'amour la poésie
Éditions Gallimard

PREMIÈREMENT

I

À haute voix
L'amour agile se leva
Avec de si brillants éclats
Que dans son grenier le cerveau
Eut peur de tout avouer.

À haute voix
Tous les corbeaux du sang couvrirent
La mémoire d'autres naissances
Puis renversés dans la lumière
L'avenir roué de baisers.

Injustice impossible un seul être est au monde
L'amour choisit l'amour sans changer de visage.

Paul Eluard - Capitale de la douleur et L'amour la poésie
Éditions Gallimard

domingo, 15 de fevereiro de 2009

Qué es el amor?

Qué es el amor? El amor es difícil describirlo. El amor está simplemente presente... Si no lo ves en mis ojos, no lo sientes en mis brazos, ni lo escuchas en mi silencio, nunca podrás entenderlo con mis palabras.

(Osho. El árbol del amor. Cap 1)

"Voy a hablar con la cabeza tapada, para que, galopando por las palabras, llegue rápidamente hasta el final, y no me corte, de vergüenza, al mirarte."


(Platón. Fedro, 237a.)

Viva o amor!

O amor é o AMOR. Assim como quem sente, assim como quem pensa, assim como a quem dói. Mas o amor é consciente, tem consciência de si e de quem ama. O Amor é eloquente, sabe dizer o que o intriga, o que lhe vai na alma. O amor é uma perturbação, uma verdade fulgurante, é uma dádiva que não se sabe de quem nem de onde vem, alimenta-se a si próprio de esperança e de projectos para o futuro.

O AMOR trabalha com o tempo, com a distância, molda o que o cerca às suas necessidades e ao bem-estar da pessoa amada. O Amor é uma orquestra muito bem afinada, só de dois músicos apenas e, às vezes, de uma cidade inteira. Pode dissolver-se como uma gota de água. Capaz de gerar uma revolução, pode morrer com uma gargalhada, ou uma frase maldosa numa carta escrita.

O AMOR é solidário, pode ser oferecido a muitos ao mesmo tempo, como nos hospitais ou nas famílias numerosas. O Amor é rebelde, não se verga aos interesses do dinheiro ou da política. O amor é revolucionário, desfaz todas as conveniências, todos os preconceitos, vai direito ao fim que se propôs: a felicidade.

O AMOR é a alegria, um estado puro do contentamento, às vezes um silêncio na paisagem do mar, uma praia deserta à luz das estrelas, uma voz de criança que começa a pairar. O Amor é o sumo das palavras, a bandeira do Poeta, a reflexão do cientista.

O AMOR respira-se. Ouve-se para acabar com todas as guerras, com todas as tragédias, com todas as raivas, só que há sempre um surdo, um infeliz por perto que não ouve a voz do Amor, que se esqueceu do beijo de sua Mãe quando era bebé. O Amor é transigente, esquece quem o ofendeu, quem o maltratou. O Amor convida os idosos a serem jovens, incita-os a uma esperança renascida, sopra nas brasas esquecidas e ateia os seus perenes fogos. O Amor dá asas aos pés, suavidade às mãos que acariciam, delicadeza às palavras roucas, fraternidade aos desamparados.

O AMOR acontece nos animais porque o Amor é um instinto de sobrevivência. O Amor é juvenil como juvenil é o casamento dos velhos. A idade do Amor é por excelência a juventude. O Amor não tem conta bancária nem cartão de contribuinte. O Amor é um estado de superação. O planeta Terra é feito de Amor. O Amor põe a nu as maldades, é o contrário da hipocrisia, da inveja, do negócio. Tudo o que é negociável não pertence ao Amor.

O AMOR é viajar, descobrir cem países diferentes, falar com todos, dialogar sempre. O Amor nunca poderia aprender-se na Universidade. O amor existe em todos nós ao nascermos como uma condição da existência. A evolução técnica e científica desenvolve-se à sombra do Amor. O Amor escreve-se!


Fernando Morais, Poetas da Rua, E. A., 2008.
Retirado de: http://pracadapoesia.blogspot.com

sábado, 7 de fevereiro de 2009

Parlez moi d'amour




Nana Mouskouri

sexta-feira, 6 de fevereiro de 2009

O amor é uma companhia

"O amor é uma companhia.
Já não sei andar só pelos caminhos,
Porque já não posso andar só.
Um pensamento visível faz-me andar mais depressa
E ver menos, e ao mesmo tempo gostar bem de ir vendo tudo.

Mesmo a ausência dela é uma coisa que está comigo.
E eu gosto tanto dela que não sei como a desejar.
Se a não vejo, imagino-a e sou forte como as árvores altas.
Mas se a vejo tremo, não sei o que é feito do que sinto na ausência dela.

Todo eu sou qualquer força que me abandona.
Toda a realidade olha para mim como um girassol com a cara dela no meio".


Alberto Caeiro