segunda-feira, 31 de agosto de 2009

C'EST COMME ÇA QUE JE T'AIME

C'est comme ça que je t'aime
Comme un dieu qui se meurt
Pour l'amour d'une reine
Un poignard dans le coeur
C'est comme ça que je t'aime
Comme un fou malgré moi
J'ai ton sang dans mes veines
Et tes larmes de joie
Ma vie se brûle dans un cri
Dans un volcan, dans ma folie
Des nuits entières auprès de toi
Je vis, je meurs, à chaque fois.

C'est comme ça que je t'aime
Riche et pauvre à la fois
Orgueilleux, infidèle,
Valeureux, fou de joie
Ma vie s'arrache de mon coeur
Se brise en millions de couleurs
On fait l'amour et dans tes bras
Je vis, je meurs, à chaque fois
C'est comme ça que je t'aime
Prisonnier malgré moi
J'ai mon sang dans tes veines
Et je suis fou de toi...



(Mike Brant)

PARCE QUE JE T'AIME

J'ai dans la tête
Le bruit de ton pas qui s'arrête
Alors je cours à la fenêtre
Croyant que tu reviens déjà
Et je frissonne
Dans la rue je ne vois personne
Pourtant tout ce bruit qui résonne
Ce n'est que mon coeur qui bat
Parce que je t'aime plus que moi
Tu ne sauras jamais que j'ai pleuré
Tu ne sauras jamais que sur le quai
Je regardais partir
Mes plus beaux souvenirs
Qui partaient avec toi
Toi que mon coeur avait choisi d'aimer
Toi que mon corps ne pouvait refuser
On dit que c'est comme ça
Quand c'est la première fois
Le jour emporte
Ton image que la nuit m'apporte
Je crois que tu frappes à ma porte
Ce n'est que le volet qui bat
Parce que je t'aime plus que moi
Tu ne sauras jamais que j'ai pleuré
Tu ne sauras jamais que sur le quai
je regardais partir
Mes plus beaux souvenirs
Qui partaient avec toi
Toi que mon coeur avait choisi d'aimer
Toi que mon corps ne pouvait refuser
Je ne peux t'oublier
Parce que je t'aime
Parce que je t'aime plus que moi
Parce que je t'aime plus que moi
Parce que je t'aime plus que moi.


(Mike Brant)

sábado, 29 de agosto de 2009

terça-feira, 11 de agosto de 2009

VIENS! - UNE FLÛTE INVISIBLE

Viens!- une flûte unvisible
Soupire dans les vergers. -
La chanson la plus paisible
Est la chanson des bergers.

Le vent ride, sous l'yeuse,
Le sombre miroir des eaux. -
La chanson la plus joyeuse
Est la chanson des oiseaux.

Que nul soin ne te tourmente.
Aimons-nous! aimons toujours! -
La chanson la plus charmante
Est la chanson des amours.

Victor Hugo - Les Contemplations

TU ME VOIS BON CHARMANT ET DOUX...

Tu me vois bon, charmant et doux, ô ma beauté;
Mes défauts ne sont pas tournés de ton côté;
C'est tout simple. L'amour étant de la lumière,
Change en temple la grotte, en palais la chaumière,
La ronce en laurier-rose et l'homme en demi-dieu.
Tel que je suis, rêvant beaucoup et valant peu,
Je ne te déplais pas assez pour que ta bouche
Me refuse un baiser, ô ma belle farouche,
Et cela me suffit sous le ciel étoilé.
Comme Pétrarque Laura et comme Horace Églé,
Je t'aime. Sans l'amour l'homme n'existe guère.
Ah! j'oublie à tes pieds la patrie et la guerre
Et je ne suis plus rien qu'un songeur éperdu.

Victor Hugo (1874) Océan vers

terça-feira, 4 de agosto de 2009

Aqui te amo...

"Aqui te amo.
Nos sombrios pinheiros desenreda-se o vento.
A lua fosforece sobre as águas errantes.
Andam dias iguais a perseguir-se.

Desaperta-se a névoa em dançantes figuras.
Uma gaivota de prata desprende-se do ocaso.
Ás vezes uma vela. Atlas, altas estrelas.
Ou a cruz negra de um barco.
Sozinho.

Às vezes amanheço, e até a alma está húmida.
Soa, ressoa o mar ao longe.
Este é um porto.
Aqui te amo.

Aqui te amo e em vão te oculta o horizonte.
Eu continuo a amar-te entre estas frias coisas.
Às vezes vão meus beijos nesses navios graves
que correm pelo mar aonde nunca chegam.
Já me vejo esquecido como estas velhas âncoras.
São mais tristes os cais quando fundeia a tarde.
A minha vida cansa-se inutilmente faminta.
Eu amo o que não tenho. E tu estás tão distante.
O meu tédio forceja com os lentos crepúsculos.
Mas a noite aparece e começa a cantar-me.
A lua faz girar a sua rodagem de sonho.

Olham-me com os teus olhos a estrelas maiores.
E como eu te amo, os pinheiros no vento
querem cantar o teu nome com as folhas de arame."


Pablo Neruda

Vinte Poemas de Amor e
Uma Canção Desesperada.

Publicações D. Quixote (pp. 69-71)